• Les toilettes sèches, aussi appelées toilettes à composttoilettes à litière (sèche) ou TLB (Toilettes à Litière Biomaîtrisée), sont destoilettes qui n'utilisent pas d'eau. Il est donc possible de récupérer les excréments pour en faire du compost ou de la biométhanisation.

    Il en existe deux types principaux, celles où les selles et l'urine sont mélangées (la fermentation commence dans le logement) et celles où elles sont séparées (le compostage est initié une fois le bac à crottes sorti).

    Dans les pays occidentaux, environ 35 % à 40 % de l'eau potable passe à l'égout, principalement dans les zones urbanisées, la fosse septique étant plus courante dans les zones rurales. L'intérêt des toilettes sèches, outre le fait de de ne pas utiliser d'eau du tout, est aussi de recycler/valoriser des matières qui habituellement sont rejetées à l'égout et nécessitent des opérations d'épuration des eaux usées. Des toilettes sèches d'abord utilisées pour les refuges et zones isolées ont été adaptées pour des festivals regroupant plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, et y ont rencontré de franc succès. Il suffit de prévoir des panneaux explicatifs, l'entretien nécessaire et un peu de surveillance. Elles deviennent ainsi une alternative raisonnable aux toilettes chimiques.

    SOURCE : wikipedia

    Pourquoi utiliser une toilette sèche ?

    Parce que c'est chimiquement logique !
    Nos déjections sont surtout constituées d'azote, de phosphore et de carbone. Ces éléments ont des cycles terrestres, c'est à dire que leur recyclage doit être réalisé par compostage afin d'être rendus à la terre pour l'enrichir. Mêler les déjections (humaines ou animales) avec l'eau est une erreur et un non-sens écologique sans précédent 
    Parce que l'eau est précieuse, qu'il faut mieux l'utiliser et la protéger
    C'est de l'eau potable qui est utilisée à raison d'une moyenne de 40 litres/habitant/jour pour "chasser " nos déjections. Cette mauvaise gestion de la matière organique est à la source de bien des problèmes : épuration lourde et peu efficace (60% de la charge des eaux à épurer provient des toilettes ), dégradations des écosystèmes aquatiques et des eaux souterraines, manque à gagner désastreux pour les sols. La toilette sèche n'utilise pas d'eau et après compostage de la litière, rend au sol la richesse qu'il nous donne.

    C'est le plus grand et le plus simple des gestes écologiques

    Alors, comment ça marche une toilette sèche ?

    C'est très simple : Une fois nos déjections terminées, on met aussi le papier hygiénique dans la toilette (c'est du carbone), puis on couvre de la litière carbonée mise à disposition. Nous utilisons de la sciure de bois gratuite obtenue auprès d'une scierie locale (attention, ne pas utiliser de bois traité ou exotique afin de ne pas récupérer un compost toxique pour la terre).
    Ça ne sent pas : Versée en quantité adaptée, la litière carbonée bloque les fermentations anaérobies et permet le démarrage du compostage.
    Tiens, et pourquoi pas une toilette sèche chez vous ?

    Il suffit d'encadrer confortablement un seau et de se procurer de la matière sèche fine et carbonée qui sera utilisée comme litière après chaque usage. Quand la toilette est pleine, le vider sur le carré à compost, avec les épluchures de légumes et les déchets du jardin. Une fois plein, le tas de compost est disposé en andain en alternance avec de l'ortie, de la consoude et du fumier animal et recouvert de paille. Laisser mûrir un an et s'en servir au potager ou aux pieds des arbres ou des fleurs.  

    SOURCE : Empreinte


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